ecoumene, auteur sur Jardins de l'écoumène https://www.ecoumene.com/author/ecoumene/ Renforcez votre lien à la Terre et savourez la biodiversité! Wed, 20 Nov 2024 19:10:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 https://www.ecoumene.com/wp-content/uploads/2020/02/elementor/thumbs/logo-ecoumene-icon-vert-q46rzct29q8efmiqa9tyeqps4zxb8qjx1liufr75su.png ecoumene, auteur sur Jardins de l'écoumène https://www.ecoumene.com/author/ecoumene/ 32 32 Trouver le cadeau parfait pour un passionné de jardinage ou un amoureux de la nature https://www.ecoumene.com/2024/11/19/trouver-le-cadeau-parfait-pour-un-passionne-de-jardinage-ou-un-amoureux-de-la-nature/ Tue, 19 Nov 2024 20:50:31 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=248824 Les festivités approchent et il est temps de penser aux cadeaux qui feront plaisir à vos proches passionnés de jardinage et amoureux de la nature. Que vous cherchiez un cadeau pour une occasion spéciale ou pour les moments festifs, vous trouverez ici des idées qui mêlent praticité, respect de l’environnement et amour de la nature.

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Cet article est un véritable guide pour ceux qui aiment semer, cultiver et protéger la biodiversité. Suivez le guide pour trouver des cadeaux adaptés à chaque type de passionné et surprenez vos proches avec des idées qui feront briller leurs yeux pendant les festivités !

Le jardinier débutant :
Pour ceux qui se lancent dans l’aventure jardinage !

Le jardinage, c’est une véritable aventure ! Et pour ceux qui s’y lancent, chaque petit geste compte. Pour les débutants, l’idéal est d’offrir des outils simples, pratiques et des kits qui les guideront tout au long de l’année.

Boîte de semences – Jardin nourricier
Tomates, fraises, tournesol... Je plante, ça pousse !
Notre potager familial – une histoire à raconter

Les amoureux de la nature :
Pour ceux qui respirent la forêt et la biodiversité

Les amoureux de la nature sont toujours à la recherche de nouvelles façons de se connecter à la terre.
Pour eux, des cadeaux qui célèbrent la beauté et l’importance de la nature feront le bonheur de leur cœur.

Cueillir la forêt, Guide d’identification
Plumier avec couteau à champignons #08
Mélange forestier
Pleurote Bleu – Trousse de Culture
Couteau pliant Nature #08 d’Opinel
Poivre des dunes

Les protecteurs de la planète :
Pour ceux qui veulent cultiver en respectant l’environnement

Les protecteurs de la planète cherchent à cultiver leur jardin tout en respectant l’environnement et en protégeant les écosystèmes. Offrez-leur des cadeaux qui les aident à maintenir et à nourrir la biodiversité.

Abris à papillon d’Atelier Zabie
Semences de fleurs – Urbain
Chalet à insectes d’Atelier Zabie
Biochar
Lombricompost
Frass 3-2-2

Le jardinier intérieur :
Pour cultiver sa passion en toutes saisons

Pas besoin de jardin extérieur pour jardiner ! Offrez à ceux qui cultivent en intérieur des cadeaux
qui les aideront à faire pousser des plantes toute l’année, même en hiver.

Sélection « Système de culture intérieur »
Micropotager d’intérieur Growlight Garden
Sélection « Jardiner dans ma cuisine »
Germinations et pousses
Germoir « Le Germinateur »
Choux en mélange à germer – Bio

Le petit sorcier ou la sorcière en nous :
Pour ceux qui aiment les plantes médicinales
et les herbes magiques

Les passionnés de plantes médicinales cultivent des herbes aux vertus apaisantes et thérapeutiques.
Offrez-leur des cadeaux qui célèbrent leur amour pour les plantes et leurs bienfaits.

40 plantes médicinales pour la pharmacie
Sélection « Jardin médicinal »
Plantes médicinales indigènes
Séchoir pliant à suspendre STACK!T
Conifères en mélange
Tablier long de jardinage

Petit prix / Bas de Noël :
Pour les petits budgets, mais grands sourires !

Les petits cadeaux sont souvent les plus mémorables.
Offrez un petit quelque chose de pratique et original, sans pour autant dépenser une fortune.

Fabrique à pots
Crème pour les mains Tante Agastache
Ensemble sachets surprises
Loupe de poche 30x d’Active Eye
Mini Clip de Giro’s
Semoir manuel réglable

Les chèques-cadeaux :
l’option parfaite pour faire plaisir à coup sûr

Il arrive parfois qu’on hésite… Quels outils conviendraient le mieux ? Quelles semences feraient le bonheur d’un jardinier passionné ? Avec un chèque-cadeau des Jardins de l’écoumène, vous laissez toute la liberté à vos proches de choisir ce qui les inspire le plus.

C’est aussi une solution rapide et pratique, parfaite pour ceux qui s’y prennent à la dernière minute. La version numérique ne nécessite aucune livraison et peut être envoyée en un clin d’œil, directement dans la boîte de réception du destinataire.

Que ce soit pour un amoureux des fleurs, un adepte de permaculture ou quelqu’un qui débute en jardinage, le chèque-cadeau s’adapte à toutes les passions. C’est le cadeau qui combine simplicité et plaisir, tout en semant des idées et des projets pour le prochain jardin.

Pour des festivités écoresponsables et inspirantes
Quel que soit le profil de votre passionné de jardinage ou amoureux de la nature, il existe un cadeau idéal qui saura le ravir et enrichir son univers. Que ce soit pour un débutant, un jardinier intérieur, un protecteur de la planète ou un explorateur de la nature, chaque cadeau est une invitation à explorer, cultiver et préserver notre belle planète.

Envie de découvrir plus d’idées ?
N’hésitez pas à consulter notre liste complète de cadeaux pour les passionnés de jardinage et de nature.
C’est le moment parfait pour semer un peu de bonheur pendant les festivités !

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Cultiver des légumes à l’intérieur : Astuces pour jardiner en toute saison https://www.ecoumene.com/2024/10/31/cultiver-legumes-interieur/ Thu, 31 Oct 2024 15:10:47 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=170195 Quand les températures chutent, rien de tel que de poursuivre son jardinage à l'intérieur pour garder un coin de verdure. Cultiver des légumes à l'intérieur est à la fois possible et amusant. Bien qu’on ne cherche pas à obtenir de super-rendements, ces petites cultures sont parfaites pour ajouter de la fraîcheur à vos plats tout en profitant du plaisir de jardiner !

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Crédit photo du bandeau : Bertrand Dumont

Avant de se lancer dans une telle culture, il faut en connaître les bases. Que ce soit pour les légumes-fruits ou les légumes-feuilles, les enjeux de la culture à l’intérieur sont présentés ici par ordre d’importance.

La lumière : un essentiel à adapter

Pour un jardin intérieur réussi, la lumière est un élément clé. Une fenêtre en hiver ne suffit souvent pas à elle seule : c’est ici que l’éclairage artificiel entre en jeu. Des tubes fluorescents peuvent convenir, mais pour des résultats optimaux, pensez aux lampes LED de culture. Par exemple, une lampe à spectre complet comme le Combo T5HO ou les lampes d’Hydrofarm sont particulièrement efficaces pour favoriser la croissance des jeunes plants et des légumes-feuilles, grâce à leur spectre équilibré.

Crédit photo : Les Jardins de l’Écoumène

Astuce : Installez votre éclairage près des plantes et réglez-le sur un cycle de 12 à 16 heures par jour pour simuler une journée ensoleillée !

À éviter : Les lampes à incandescence, les halogènes et les fluocompactes classiques ne conviennent pas à la culture des légumes en intérieur, car elles ne produisent pas le spectre lumineux nécessaire pour favoriser la croissance des plantes.

La température : créer l’ambiance idéale

Les légumes à l’intérieur apprécient des températures modérées, idéalement entre 18 et 22 °C le jour et un peu plus frais la nuit. Si vous avez un solarium, une pièce peu chauffée ou même un sous-sol, ce sont des endroits parfaits pour un petit potager d’intérieur ! Si l’endroit est trop frais, un tapis chauffant ou un câble chauffant sous les pots peut réchauffer les racines, idéal pour maintenir vos plantes en bonne santé même les jours les plus froids.

Crédit photo : Martin Lejardinier

S’il est impossible de réduire la température la nuit, il ne faut pas trop s’en inquiéter, puisque cela ne met pas en danger la vie de la plante.

Astuce : Pour maintenir vos cultures à une température stable, le thermostat pour tapis chauffant Jump Start est une excellente solution. Il permet de réguler précisément la chaleur de votre tapis chauffant, offrant ainsi un environnement optimal pour vos plantes.

L’arrosage : trouver le bon équilibre

À l’intérieur, les plantes en pots sont plus sensibles à l’excès d’eau. Un bon réflexe est de vérifier l’humidité du terreau chaque jour. L’arrosage en petite quantité et régulier permet de maintenir le terreau légèrement humide sans risque de saturation.

Crédit photo : Les Jardins de l’Écoumène

Astuces : Déposez une soucoupe de gravier ou de billes d’argile sous vos pots.
En y ajoutant un peu d’eau, vous augmenterez l’humidité autour des plantes sans saturer la terre.

En plus d’un arrosoir à main, il est bon d’avoir à porter de la main un pulvérisateur à gâchette
ou un pulvérisateur manuel à piston.

Le terreau : un terreau vivant pour des plantes en santé

Le choix du terreau est essentiel pour des cultures saines. Pour la germination, optez pour le terreau vivant édaphon spécialement conçu pour une aération optimale, stimulant la croissance des jeunes plants. Pour le rempotage et le repiquage, le terreau vivant tout usage est idéal. En plus de fournir les nutriments nécessaires, un terreau vivant préserve l’équilibre naturel des racines et du sol.

On conseille d’utiliser des pots de 10 à 30 cm de diamètre dont le fond comprend des trous de drainage.

Astuce : Un bon terreau retient légèrement l’eau tout en restant aéré. Vous pouvez vérifier si le terreau est encore humide en y plongeant un doigt ou en observant si la surface est sèche.

La circulation d’air : le mouvement, un allié pour vos plantes

À l’extérieur, le vent renforce naturellement les plantes. À l’intérieur, un ventilateur à basse vitesse peut simuler cet effet, favorisant une meilleure résistance des tiges et prévenant la stagnation d’humidité. Cela réduit également le risque de maladies.

Crédit photo : Martin Lejardinier

Astuce : Mettez le ventilateur en marche quelques heures par jour, idéalement en même temps que votre éclairage artificiel.

Les parasites : prévenir et traiter naturellement

À l’intérieur, certaines plantes peuvent attirer les insectes, mais rassurez-vous, il existe des solutions douces !

  • Araignées rouges : on peut les limiter la prolifération en vaporisant régulièrement le feuillage, particulièrement le dessous des feuilles;
  • Mouches blanches et pucerons : en lavant les plantes à grande eau quand les insectes commencent à apparaître, on déloge les adultes et les œufs;
  • Cochenilles : on peut les supprimer les cochenilles en les badigeonnant avec un coton-tige imbibé d’alcool.
Crédit photo : Bioprotec

Le savon noir à l’huile d’olive Marius Fabre et le savon insecticide Bioprotect Sôp sont efficaces contre tous ces insectes. En cas de maladie, on utilise le fongicide et bactéricide concentré pour tomates et potagers de Bioprotec.

Astuce : Nettoyez régulièrement les feuilles avec un linge humide pour enlever la poussière et limiter la présence d’insectes. Et on vérifie régulièrement la santé des plantes, mais en cas d’infestation incontrôlable, on détruit les plants.

La fertilisation

La culture des plantes se faisant en contenant, l’ajout de fertilisant est indispensable.

L’utilisation des engrais naturels tels que Bio-jardin, l’engrais Bionik pour semis, fines herbes et plantes d’intérieur ou les algues liquides Alga de Big Blue est tout indiquée.

Pendant l’hiver, pour les plantes demandant une terre riche (voir l’Écouinfo Les besoins des plantes en éléments nutritifs), on applique de l’engrais tous les 15 jours à demi-dose. Pour les moyennement riches, on fait un apport une fois par mois. Au printemps, on double la dose.

Avec ces astuces, votre jardin intérieur peut prospérer tout au long de l’hiver,
apportant fraîcheur et verdure chez vous. Bon jardinage !

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Salsa Mexicaine maison de Guylaine https://www.ecoumene.com/2024/10/22/salsa-mexicaine-maison-de-guylaine/ Tue, 22 Oct 2024 14:50:11 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=248078 Quand la saison bat son plein, Guylaine aime transformer les légumes de son jardin en une salsa maison pleine de caractère. C’est une recette qu’elle personnalise au fil des récoltes, avec ses ingrédients préférés du moment.

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Cette Salsa est parfaite pour accompagner des tacos, nachos, fajitas ou encore pour tremper des chips de maïs avec une guacamole, elle saura égayer vos repas toute l’année. 

Les ingrédients :

  • 3 kilos de tomates :
    Guylaine apprécie souvent la
    Tomate italienne Amish pour sa texture dense qui donne une salsa bien épaisse. 
  • 1 kilo de tomatillos :
    Le
    Tomatillo Purple ajoute une touche d’acidité et de couleur à la recette. 
  • 3 poivrons verts :
    Le
    King of the North est un bon choix, offrant une belle douceur et une grande résistance au froid. 
  • 4 poivrons rouges ou autres couleurs vives 
  • 2 gros oignons jaunes 
  • 2 piments rouges jalapeños ou une autre variété selon le niveau de piquant souhaité :
    Les
    Early Jalapeño apportent un piquant modéré qui plaît beaucoup à Guylaine. 
  • 4 piments jalapeños verts supplémentaires 
  • 2 petites boîtes de pâte de tomates 
  • 8 gousses d’ail 
  • 2 tasses de vinaigre blanc ou vinaigre de cidre de pomme
  • ¾ de tasse de sucre ou de sucre de canne bio, selon votre goût 
  • 3 c. à soupe de gros sel 
  • 4 c. à thé de paprika fumé (pour une touche encore plus mexicaine) 
  • 4 c. à thé de cumin (si vous aimez le cumin) 
  • Chili en poudre au goût (pour ajuster l’intensité du piquant)

La préparation :

  1. Préparez les tomates : Faites une petite incision en croix à la base de chaque tomate et plongez-les dans de l’eau bouillante environ 30 secondes, jusqu’à ce que la peau commence à se détacher. Retirez-les et plongez-les dans un bol d’eau froide. Enlevez la peau des tomates une fois refroidies. 
  2. Hachez finement les tomates, tomatillos, poivrons, piments et oignons et versez-les dans une grande casserole. Ajoutez l’ail, le vinaigre, le sucre, le sel, le paprika, le cumin et le chili en poudre au goût. 
  3. Portez à ébullition à découvert, à feu moyen-vif, en remuant de temps à autre. Réduisez ensuite le feu et laissez mijoter à feu doux pendant environ 1 heure, ou jusqu’à ce que la salsa épaississe légèrement. 
  4. Ajoutez la pâte de tomates : Environ 10 minutes avant la fin de la cuisson, incorporez les deux boîtes de pâte de tomates, et laissez mijoter jusqu’à ce que la sauce soit bien mélangée et épaissie.
  5. Goûtez et ajustez les assaisonnements en fin de cuisson. Les piments continueront à développer leur intensité au fil du temps. 
  6. Mettez la salsa en bocaux stérilisés et procédez à la mise en conserve pour en profiter toute l’année.

Cette recette se prête à toutes les variations selon vos récoltes. Guylaine aime souvent utiliser les variétés mentionnées, mais vous pouvez tout à fait adapter selon les légumes que vous avez sous la main.

Ajustez le piquant à votre goût, ajoutez plus de tomates pour une version plus douce ou intensifiez les saveurs avec des piments supplémentaires. Que vous soyez plutôt épicé ou doux, cette salsa est l’accompagnement parfait pour vos moments gourmands. L’important, c’est de savourer une salsa faite maison, riche des saveurs de votre jardin. 

Bonne dégustation !  

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Le défi audacieux du semis d’automne pour une récolte printanière exquise https://www.ecoumene.com/2024/10/08/semis-automne-recolte-printemps/ Tue, 08 Oct 2024 13:03:32 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=247523 Chers jardiniers passionnés et audacieux, êtes-vous prêts à révolutionner votre approche du jardinage et à relever un défi innovant ? Imaginez récolter de délicieux légumes dès les premiers jours du printemps, sans attendre les semis traditionnels de la belle saison.

Bienvenue dans le monde captivant du semis d'automne, une technique qui bouscule les habitudes et promet des récoltes précoces et savoureuses dans nos climats froids québécois.

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Les avantages du semis d’automne

Récoltes précoces : en semant avant l’hiver, vos graines sont prêtes à germer dès que les conditions printanières le permettent, vous offrant une longueur d’avance sur la saison. 

Adaptation au climat froid : les semences adaptées survivent aux rigueurs de l’hiver, tirant parti de la dormance naturelle pour se développer au bon moment. 

Meilleure qualité gustative : le froid printanier favorise l’accumulation de sucres dans les plantes, rendant vos légumes plus savoureux. 

Gain de temps : libérez votre emploi du temps printanier en répartissant vos tâches de semis entre l’automne et le printemps. 

Les espèces adaptées à cette technique

Plusieurs légumes se prêtent admirablement au semis d’automne, résistant au froid et profitant des conditions printanières pour croître vigoureusement : 

  • Radis : idéaux pour des récoltes précoces et croquantes 
  • Épinards : profitez de feuilles tendres et riches en nutriments dès le début du printemps 
  • Roquettes : apporte une saveur piquante, riche en nutriments, qui rehausse parfaitement les plats. 
  • Choux chinois : se distingue par sa fraîcheur, son croquant et sa grande polyvalence en cuisine. 
  • Laitues : obtenez des salades fraîches avant tout le monde 
  • Ciboulette et coriandre : herbes aromatiques prêtes à parfumer vos plats dès les premiers rayons de soleil
  • Pois : grimpants ou nains, ils s’épanouissent avec les températures fraîches

La technique du semis d’automne pas à pas

Prêts à tenter l’expérience ?  

Voici comment procéder simplement : 

  1. Choisir le bon moment 
    • Le timing est essentiel. Il s’agit de semer juste avant le gel définitif du sol, lorsque les températures nocturnes approchent de 0°C et que la nature se prépare à l’hiver.
  1. Préparer le sol 
    1. Nettoyage : retirez les résidus de culture et les mauvaises herbes 
    2. Amendement : enrichissez le sol avec du compost pour fournir des nutriments aux jeunes plants au printemps 
    3. Couvrir le sol avec une toile géotextile ou un autre type de protection si, après la préparation, le moment du semis n’est pas encore arrivé. 
  1. Semer les semences 
    1. Technique générale : suivez les indications spécifiques de semis fournies sur le sachet de semences 
    2. Espacement : respectez les distances pour éviter la concurrence entre les plants  
    3. N’oubliez pas que c’est également le bon moment pour planter vos tubercules et racines, juste avant le gel définitif, en les recouvrant légèrement d’un paillis.


Instructions particulières pour les espèces vivaces et les tubercules

Si vous choisissez des variétés vivaces comme l’Agastache de Corée, assurez-vous d’abord de les semer aux bons endroits pour éviter de les déplacer lors de l’ouverture et du travail du sol au printemps. Vous pouvez également les semer dans un pot rempli de substrat de germination, puis l’enfouir dans le sol jusqu’au rebord ;
il sera alors possible de les transplanter une fois qu’elles auront germé. 

 

Éviter la germination précoce 

  1. Semis tardif : veillez à semer suffisamment tard pour éviter que les graines ne germent avant l’hiver
    – c’est la clé de la réussite !
     
  2. Observation du climat : soyez attentif aux prévisions météorologiques pour choisir le moment idéal 

Adapter la technique à votre zone géographique 
Chaque région a ses spécificités climatiques. Adapter votre approche est donc crucial : 

  • Climats plus doux : si les hivers sont cléments, retardez légèrement le semis pour éviter une germination précoce 
  • Climats très froids : dans les zones aux hivers rigoureux, envisagez d’ajouter un léger paillis pour protéger les semences sans les réchauffer excessivement 

Calendrier indicatif : 

  • Régions nordiques (zone 3) : semis fin octobre à début novembre 
  • Régions tempérées (zone 4-5) : semis mi-novembre 
  • Régions du sud (zone 6) : semis fin novembre à début décembre 

Relevez le défi et révolutionnez votre jardinage 

Le semis d’automne est plus qu’une simple technique ; c’est une invitation à innover et à redécouvrir le plaisir du jardinage. En relevant ce défi, vous explorez de nouvelles possibilités, optimisez votre temps et savourez des récoltes exquises. 

Alors, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Vos futurs récoltes vous remercieront pour ces délices printaniers qui égayeront vos assiettes. 

Prêts à vous lancer ? Rendez-vous sur notre boutique en ligne pour découvrir notre sélection de semences résistantes au froid. Chaque sachet contient des instructions détaillées pour vous guider pas à pas. 

Rejoignez également notre groupe Facebook : Les Gardiens de l’écoumène pour partager vos résultats, échanger des conseils et discuter avec d’autres jardiniers passionnés !

Bon jardinage ! 

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L’édaphon : les héros méconnus de la germination https://www.ecoumene.com/2023/12/29/ledaphon-les-heros-meconnus-de-la-germination/ Fri, 29 Dec 2023 16:36:22 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=225228 Découvrez le monde secret sous vos pieds ! Souvent ignoré, l'édaphon, cet ensemble vibrant d'organismes vivants dans le sol, est le pilier de la santé des plantes et de la réussite de vos semis. Dans cet article, nous vous invitons à explorer comment ces minuscules êtres peuvent grandement influencer la croissance de vos plantes, depuis le confort de votre maison.

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Les gardiens du sol

L’édaphon désigne l’ensemble dynamique des organismes microscopiques à l’œuvre dans le sol, comprenant une diversité d’êtres vivants, tels que bactéries, champignons, algues, protozoaires, et une multitude d’invertébrés comme les acariens et les vers de terre.

Ces microorganismes sont les architectes invisibles qui structurent le sol et le rendent fertile et viable pour la croissance des plantes. Ils transforment les déchets organiques en nutriments assimilables, aèrent le sol par leurs déplacements et interactions, et jouent un rôle fondamental dans les cycles biogéochimiques qui sont essentiels à la vie sur Terre.

 

Rôle de l’édaphon dans la structure du sol

L’édaphon, essentiel à la structuration du sol, agit comme un architecte invisible. Les organismes qui le composent tels que les bactéries, les champignons, et les microarthropodes, travaillent en synergie pour aérer le sol et favoriser sa granulation.

  1. Les bactéries qui colonisent le sol sont biodiversifiées et denses. 
  2. Les nématodes qui sont nombreux dans le sol se nourrissent de bactéries et de filaments mycéliens. 
  3. Les oribates sont importants pour la décomposition des matières organiques. 
  4. Les enchytrées sont également des décomposeurs. 
  5. Les vers de terre dévorent une grande variété de composants du sol tels que des déchets animaux et végétaux. 
  6. Les diplopodes mangent les fragments végétaux. 
  7. Les pseudo-scorpions s’attaquent aux minuscules proies animales mesurant jusqu’à 4 mm.
  8. Les larves de coléoptères vivent dans le sol à leur stade juvénile. 
  9. Les isopodes se nourrissent de parties de plantes, feuilles et bois.    

Les activités biologiques des organismes du sol créent des agrégats de sol qui retiennent l’eau et les nutriments, facilitant ainsi un enracinement profond et sain des semis. Ce labyrinthe vivant est fondamental pour la percolation de l’eau (soit le processus par lequel l’eau s’infiltre) et la prévention de l’érosion, assurant une base solide pour la croissance des plantes.

 

Symbiose racinaire

La symbiose racinaire est un partenariat remarquable où les racines des plantes s’associent avec des champignons mycorhiziens pour améliorer leur accès aux ressources. Cette union bénéfique permet aux plantules d’absorber plus efficacement l’eau et les nutriments, notamment le phosphore, souvent difficile à capter. 

En échange, les plantes fournissent aux champignons des sucres nécessaires à leur croissance. C’est une collaboration naturelle qui stimule la santé des plantes et renforce leur résilience face aux stress environnementaux. Adopter des pratiques de jardinage qui favorisent cette symbiose peut transformer radicalement la vitalité de vos semis.

 

Nourrir naturellement vos plantes

Dans les tréfonds du sol, l’édaphon travaille sans relâche. Micro-organismes et champignons transforment la matière organique en une manne nutritive essentielle. Ce processus naturel augmente la disponibilité d’éléments vitaux comme l’azote et le phosphore, indispensables au démarrage vigoureux des plantules.

Grâce à cette transformation écologique, les jeunes plantes s’épanouissent, affichant une croissance saine et robuste. En soutenant l’édaphon, vous assurez une nourriture abondante et équilibrée pour vos semis, les préparant à une vie florissante.

Un bouclier contre les maladies

Un sol vivant est un rempart naturel contre les pathogènes. Les micro-organismes de l’édaphon, comme certaines bactéries et champignons, peuvent supprimer les agents pathogènes du sol et induire chez les plantules une “résistance systémique acquise”, les rendant moins susceptibles aux infections.

 Ils agissent comme des gardiens, créant un écosystème qui soutient la croissance des plantes tout en les protégeant. En nourrissant votre sol avec des matières carbonées, comme du biochar, vous favorisez un édaphon dynamique qui est la clé d’une défense naturelle pour vos semis.

Pour s’y retrouver dans les acronymes

RFCP signifie : rhizobactéries favorisant la croissance des plantes. L’acronyme utilisé en anglais est PGPR  pour Plant Growth Promoting Rhizobacteria. 

Les bactéries de la rhizosphère sont bénéfiques à la croissance et à la santé des plantes. On distingue deux grands groupes de RFCP : les phytostimulatrices et les phytoprotectrices.

 

Techniques pour promouvoir un édaphon sain

Pour favoriser un édaphon sain, c’est-à-dire dynamique, l’utilisation d’un terreau vivant est essentielle. Débutez la germination des semis avec un terreau équilibré en micro-organismes pour assurer une croissance initiale en douceur

Au moment du repiquage, choisissez un terreau adapté à la croissance qui soutiendra les jeunes plantes avec une diversité biologique accrue. Ce terreau, spécifiquement formulé pour la croissance, doit être riche en nutriments et en organismes bénéfiques qui vont continuer à travailler en symbiose avec les racines, améliorant la structure du sol et augmentant la résilience des plantes.

Lors du rempotage, maintenez cette biodiversité en ajoutant du terreau frais et vivant pour encourager un développement soutenu et une santé optimale des plantes.

Pour conclure, l’édaphon est plus qu’un simple composant du sol – il est le cœur battant d’un écosystème robuste qui veille au bien-être de vos semis.

En adoptant des pratiques de jardinage qui respectent et nourrissent ces organismes vivants, vous créez non seulement un havre pour vos plantes mais également vous participez à la préservation de l’équilibre délicat de la nature.

Engagez-vous dès aujourd’hui pour un jardinage qui honore et tire parti de la puissance de l’édaphon !


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Les gardiens de la biodiversité : créer un paradis pour pollinisateurs https://www.ecoumene.com/2023/11/28/les-gardiens-de-la-biodiversite-creer-un-paradis-pour-pollinisateurs/ Tue, 28 Nov 2023 21:43:54 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=223316 Les pollinisateurs, tels que les abeilles, les papillons, les colibris et de nombreux autres insectes, jouent un rôle crucial dans la santé de nos écosystèmes. Ils sont essentiels à la reproduction de la majorité des plantes à fleurs et à la production de fruits et légumes.

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Pourquoi favoriser les pollinisateurs dans votre jardin?

Les pollinisateurs, tels que les abeilles, les papillons, les colibris et de nombreux autres insectes, jouent un rôle crucial dans la santé de nos écosystèmes. Ils sont essentiels à la reproduction de la majorité des plantes à fleurs et à la production de fruits et légumes.

Cependant, ces alliés indispensables font face à des menaces croissantes dues aux activités humaines. La destruction de leurs habitats naturels, l’utilisation de pesticides et les changements climatiques ont entraîné un déclin alarmant de leurs populations. Ce déclin a des répercussions profondes non seulement sur la biodiversité naturelle mais aussi sur l’agriculture mondiale.

Créer un jardin favorable aux pollinisateurs est une façon concrète de participer à leur protection. En choisissant des plantes qui les attirent et en évitant l’usage de produits chimiques, nous pouvons leur offrir un refuge et une source de nourriture.

L’importance des pollinisateurs va au-delà de la simple pollinisation des plantes. Ils sont un maillon essentiel de la chaîne alimentaire et jouent un rôle dans la régulation des écosystèmes. En pollinisant les plantes, ils aident à maintenir la diversité génétique des espèces végétales, ce qui est crucial pour la résilience des écosystèmes face aux changements environnementaux.

Notre sélection de semences bio pour les pollinisateurs

Dans notre quête pour soutenir les pollinisateurs, nous avons créé la Sélection de semences « Ami des abeilles ». Les semences de fleurs et de fines herbes qui la composent ont été soigneusement sélectionnées. Ce sont des variétés qui non seulement embellissent votre jardin, mais offrent également un refuge et une source de nourriture vitale pour les abeilles, les papillons et autres insectes pollinisateurs.

Fleurs indigènes et variétés adaptées

Nous privilégions les fleurs indigènes et les variétés adaptées au climat québécois, car elles fournissent les meilleurs habitats et sources de nectar pour les pollinisateurs locaux. Ces plantes sont naturellement plus résistantes et nécessitent moins d’entretien, ce qui les rend parfaites pour tous les types de jardiniers.

Aromates, l’extase des pollinisateurs

Outre les fleurs, nous recommandons des fines herbes telles que le thym, le basilic et la sauge. Ces herbes produisent de petites fleurs qui attirent les pollinisateurs, tout en ajoutant de la saveur à votre cuisine.

Durabilité et écologie

Toutes nos semences sont certifiées biologiques, assurant qu’elles sont cultivées sans l’utilisation de pesticides ou d’engrais chimiques nocifs pour les pollinisateurs. En choisissant nos semences, vous contribuez à un jardinage plus durable et respectueux de l’environnement.

Notre Sélection « Ami des abeilles » est conçue pour favoriser la présence bénéfique des pollinisateurs dans votre jardin.

Créer un écosystème équilibré

L’intégration de plantes favorables aux pollinisateurs dans votre jardin ne se limite pas à la simple attraction de ces précieux insectes. C’est une étape fondamentale vers l’établissement d’un écosystème équilibré et durable.

En choisissant des plantes diversifiées et adaptées à votre climat local, vous favorisez la création d’un habitat naturel qui soutient non seulement les pollinisateurs, mais également toute une variété de faune et de micro-organismes bénéfiques.

Dans le cadre de la permaculture, chaque élément de votre jardin est conçu pour fonctionner en harmonie avec les autres. Cette approche holistique ne se contente pas d’observer les plantes individuellement, mais considère la manière dont elles interagissent entre elles et avec leur environnement.

Par exemple, certaines plantes peuvent servir de répulsifs naturels contre les parasites, éliminant le besoin de pesticides nocifs. D’autres peuvent enrichir le sol en nutriments, aidant ainsi leurs voisines à prospérer.

En favorisant les méthodes de jardinage biologique et en évitant les produits chimiques, vous contribuez à préserver la santé du sol. Un sol sain est la base d’un jardin prospère. Il abrite une communauté complexe d’organismes, l’édaphon, qui joue un rôle crucial dans la décomposition de la matière organique et la régulation des nutriments. Ces processus sont essentiels pour maintenir l’équilibre naturel et la fertilité du sol.

En somme, en créant un jardin favorable aux pollinisateurs, vous ne vous contentez pas de fournir une source de nourriture à ces créatures essentielles. Vous participez activement à la construction d’un écosystème où chaque élément, des plus petites bactéries du sol aux plus grands animaux, a un rôle à jouer.

Créer un écosystème équilibré, c’est une démarche qui va au-delà du jardinage. C’est une contribution significative à la préservation de notre planète et à la promotion de la biodiversité.

En choisissant judicieusement vos semences et en cultivant un jardin ami des pollinisateurs, vous contribuez activement à la préservation de la biodiversité. Chaque plante choisie est un pas vers un écosystème plus sain. Ensemble, célébrons et protégeons ces précieux auxiliaires de la nature dans nos jardins.

Nous avons créé une section Plantes mellifères qui regroupe plus de 115 variétés se retrouvant dans notre catalogue. Consultez-la ICI

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Formation en ligne des Urbainculteurs https://www.ecoumene.com/2023/10/17/formation-en-ligne-des-urbainculteurs-2/ Tue, 17 Oct 2023 21:09:00 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=220305 La formation en ligne des Urbainculteurs, c'est 15 ans de savoirs et d'expérience en agriculture urbaine, regroupés dans une formule simple et pratique pour rendre le jardinage accessible. À travers les cinq modules de la formation, apprenez à votre rythme l'art du potager urbain!

Découvrez également le nouveau module complémentaire sur la culture de champignons en extérieur.

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44 cours répartis en 5 modules : la formation complète aborde tout ce qu’il vous faut savoir pour être autonome au jardin et obtenir de plus belles récoltes.

 

5 ModulesFormule au grand complet
Module 1Analyser et aménager son espace
Module 2Planifier les cultures et l’arrosage
Module 3Les mains à la terre
Module 4Les difficultés et les solutions
Module 5Rencontre avec les légumes

 

Nouveau module : champignons

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la culture de champignons que ce soit au jardin, au potager ou sur votre balcon avec les Urbainculteurs et leur spécialiste invité la Botte Champignonnière. Pour en savoir plus cliquez ici.
 
 

À qui s’adresse ce cours ?

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    • De débutant·e à confirmé·e
      Ce cours s’adresse à tous les niveaux puisqu’il vous livre une méthodologie éprouvée par de longues années de culture en ville par notre équipe d’horticulteur·rice·s. De quoi (ré)apprendre avec les meilleurs bases et pour de bons résultats.
    • Je n’ai pas un grand jardin
      Ce cours ne s’adresse pas uniquement aux personnes qui possèdent déjà un jardin mais aussi à celles et ceux qui souhaitent cultiver sur leur balcon, dans une cour arrière, un jardin partagé, etc. On parle alors ici de petites surfaces.
    • Je n’ai pas beaucoup de temps…
      Ça tombe bien, notre cours s’adapte parfaitement à la réalité de nos vies déjà bien remplies. Aucun horaire ni date ! En plus, l’accès est illimité ! Suivez votre cours à votre rythme et pas à pas.

 

 

 

 

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La culture de champignons (en extérieur) https://www.ecoumene.com/2023/08/02/la-culture-de-champignons-en-exterieur/ Wed, 02 Aug 2023 15:41:57 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=204779 Du nouveau chez les Urbainculteurs!

Apprenez à cultiver des champignons chez vous, que ce soit au jardin ou dans de petits espaces comme sur des balcons avec le nouveau module de formation en ligne proposé par les Urbainculteurs en collaboration avec leur spécialiste invité La Botte Champignonnière. Des vidéos simples à suivre pas à pas, annotées et complétées de pdf téléchargeables.

Une formation accessible à vie !

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Prix régulier : $69,00 avant taxes
Détails : accessible à vie – module de 8 chapitres – des capsules vidéos – des fiches téléchargeables

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Les différentes étapes du semis extérieur https://www.ecoumene.com/2023/05/11/les-differentes-etapes-du-semis-exterieur/ Thu, 11 May 2023 20:02:44 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=195735 Si vous débutez dans le jardinage, les semis extérieurs peuvent sembler un peu intimidants. En fait, c'est un moyen facile et abordable de commencer votre jardin et de cultiver vous-mêmes des légumes frais et savoureux. Avec un peu de planification et de patience, vous pourrez réussir vos semis extérieurs. Dans cet article, nous allons vous guider à travers les étapes de base pour vous aider à réussir vos semis extérieurs et avoir du succès dans votre jardinage.

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Planifier ses semis directs et préparer le sol

Une bonne préparation permettra de bien coordonner vos actions. Aussi, avant de mettre vos semences en terre :

  • Établissez le plan de votre potager sur papier.
  • Travaillez la terre dès que la température le permet.
  • Délimitez les zones de plantation pour chacune des variétés de légumes ou plantes potagères en marquant le sol ou en plaçant des piquets.
  • Incorporez les amendements requis pour chaque culture ; par exemple, les tomates sont gourmandes et demandent un sol très riche comparativement aux haricots peu exigeants.
  • Établissez un calendrier de vos semis directs à l’extérieur (aidez-vous de nos calendriers de culture !).

Travailler la terre, ça veut dire quoi au juste ?

Les semis ont besoin d’air, de chaleur et d’eau pour germer. Aussi, une fois la terre dégelée et égouttée au printemps, on doit l’ameublir pour y faire pénétrer l’air, l’aider à se réchauffer et faciliter la pénétration de l’eau. Pour garder le sol vivant, on évite de bêcher (retourner la terre avec une bêche) afin de ne pas détruire la microfaune et la microflore qui s’y trouvent : elles contribuent plus que vous ne pouvez l’imaginer à la santé de l’écosystème du sol !

Dans les terres légères :
– On passe un croc à 4 ou 5 dents ou on utilise une grelinette pour aérer le sol, déloger les racines d’adventices et casser les mottes.
– On termine avec un coup de râteau droit.

Dans les terres argileuses :
– On soulève la terre sans la retourner à l’aide d’une fourche-bêche ou d’une grelinette.
– On peut aussi se servir d’une houe pour enlever les mauvaises herbes tenaces.
– On passe un croc à 4 dents (plus facile dans les terres lourdes) ou on utilise une grelinette pour aérer le sol, déloger les racines d’adventices et casser les mottes.
– On termine avec un coup de râteau droit.

Des amendements, oui ; mais lesquels ?

Un amendement de sol est une substance ajoutée au sol qui modifie ses propriétés physiques pour le rendre plus fertile. Le compost représente l’amendement de base dans le potager, mais il y a plus :

Algue en granule : riche en minéraux et oligo-éléments, contribue de manière considérable à la croissance et à la qualité des végétaux.
Basalte : son apport en silice renforce les tissus végétaux pour une résistance accrue aux maladies et aux insectes. Dans un sol sablonneux, aide au complexe argilo-humique.
Biochar : la structure ultra-poreuse des résidus carbonisés du biochar agit comme une éponge, piège très efficacement les nutriments, retient l’eau et favorise le maintien des micro-organismes indispensables à un sol vivant.
Calcium marin : corrige l’acidité excessive du sol et les carences en calcium.
Chaux dolomitique : contient du calcium et du magnésium, 2 éléments nutritifs essentiels à la croissance des plantes. Augmente le pH de sols acides.
Mix Minéral : ce mélange ralentit le lessivage des nutriments en optimisant leur assimilation et améliore la texture du sol.
Poussière de roche glaciaire : riche en silice naturelle, elle est une excellente source de calcium, de fer, de magnésium, de potassium et d’oligo-éléments.
Sable vert : le silicate de fer et de potassium sert à alléger les sols durs et à améliorer la rétention des nutriments dans le sol.

Procéder aux semis directs

  • À partir du début avril, et de semaine en semaine, évaluez quelles cultures peuvent être semées selon la température du sol : eh non, toutes les variétés ne se sèment pas le même jour ! Astuce : les températures qui conviennent à chaque variété sont indiquées par une icône sur les sachets de semences.
  • Ajoutez un biostimulant pour favoriser l’enracinement et la croissance de vos semences.
  • Semez en respectant la profondeur de plantation et la distance entre les plants comme indiqué sur le sachet.
  • Tassez la terre avec la main ou une planche, puis arrosez en pluie fine pour bien humecter le sol.
  • Identifiez vos cultures avec des étiquettes imperméables sur lesquelles vous notez le nom de la variété et la date de semis.

Un biostimulant, c’est quoi au juste ?

Un biostimulant soutient et bonifie le travail des micro-organismes du sol.
En voici quelques exemples :

– Activateur de sol : une combinaison de micro-organismes naturellement présents dans le sol et d’un sous-produit forestier qui améliore l’absorption des nutriments et soutient la croissance et la santé de la plante.
– Frass : fumier de mouches soldats noires qui agit comme fertilisant et biostimulant efficace. Permet d’augmenter ainsi que d’améliorer la microbiologie et la fertilité du sol.
– Fumier de vers de terre : on le met dans les sillons lors des semis pour fournir des nutriments aux plantules sans les brûler.
– Mycorhize : en s’associant aux racines, les champignons mycorhiziens accroissent l’absorption des nutriments et de l’eau par les plantes et augmentent leur tolérance à la sécheresse et autres stress environnementaux.

Arrosage et éclaircissage

  • Arrosez au besoin pour maintenir la terre fraîche.
  • Quand les plantules ont 3-4 vraies feuilles, procédez à l’éclaircissage.

Éclaircir les semis, ça se fait comment ?

Même à l’aide d’un semoir, certaines semences très fines forment des rangs trop denses quand elles germent. Pour éviter que les plants s’étouffent entre eux, on en élimine une partie tout le long du rang. On fait un premier éclaircissage environ un mois après le semis ou quand les plantules ont 3-4 vraies feuilles.

– On choisit une journée nuageuse pour éviter aux jeunes plantules bousculées de prendre un coup de chaleur.
– On arrose le rang pour que les racines des plants supprimés sortent plus facilement du sol sans trop déranger celles qui y restent !
– Une à une, on serre la tige des plantules avec les doigts et on les tire du sol doucement.
– On arrose de nouveau pour fermer les trous laissés par l’éclaircissage et tasser la terre autour des jeunes plants restés en terre.
– Les plantules arrachées peuvent être repiquées (betteraves, poireaux), mangées (laitues, épinards, moutarde, chou-kale) ou laissées sur le sol pour s’y décomposer.

Les légumes qui demandent plus d’espace demandent parfois un 2e éclaircissage. Par exemple, on peut éclaircir une 1re fois un rang de carottes ou de radis en laissant moins d’espace entre les plants que la recommandation. Lors du 2e éclaircissage, on enlève de jeunes racines assez grosses pour en faire de délicieuses bouchées en laissant aux autres assez de place pour atteindre leur taille mature.

Une astuce géniale !

À la fin mai, lors de votre dernier semis de radis de printemps, mélangez vos graines de carotte et radis sur le même rang. Quand vous récolterez les radis un mois plus tard, vous éclaircirez automatiquement vos carottes. 

Semis successifs

Saviez-vous que certains légumes ont avantage à être semés plusieurs fois dans la saison, voire aux deux semaines? C’est ce qu’on appelle les semis successifs. Les espèces suivantes s’y prêtent bien : arroche, betterave, carotte, chicorée, chou frisé (kale), haricot, laitue, mesclun, moutarde, roquette de jardin, navet, pois.

Cette bonne pratique vous permet d’échelonner les récoltes et de profiter plus longtemps de produits frais, récoltés à leur summum de saveur et texture. Pour avoir sous la main la liste des semis successifs ainsi qu’une foule d’autres informations, téléchargez nos calendriers de culture !

11 mai 2023 : mise à jour de l’article ‘Les semis extérieurs : avant, pendant, après.’

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Le compagnonnage, bien plus qu’un moyen de lutte contre les parasites https://www.ecoumene.com/2023/04/24/le-compagnonnage-bien-plus-quun-moyen-de-lutte-contre-les-parasites/ Mon, 24 Apr 2023 15:59:58 +0000 https://www.ecoumene.com/?p=194344 Apprécié par nombre de jardiniers, décrié par l’agriculture moderne et par certains chroniqueurs cyniques, le compagnonnage fait aujourd’hui l’objet de controverse.

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D’un côté il y a ceux qui l’utilisent avec de beaux résultats et de l’autre ceux qui le dénigrent. Il est cependant étrange de constater que les détracteurs du compagnonnage louangent les fameuses trois sœurs. Mise au point par les Aztèques, sa version la plus aboutie date du début 13e siècle. Elle consiste à associer des maïs, qui servent de tuteur aux haricots, qui apportent de l’azote dont sont friands les maïs et des courges qui couvrent le sol, le gardant humide.

Les peuples précolombiens d’Amérique centrale ne connaissant pas la charrue, ils cultivaient les trois sœurs (maïs, haricot et courge) sur des buttes de terre.

Qu’est-ce que le compagnonnage ?

Il consiste à réunir des types de légumes, fines herbes et fleurs, comestibles ou pas, afin que les uns bénéficient de certaines capacités répulsives, attractives, contributives et protectrices des autres. Il arrive parfois que les influences bénéfiques soient réciproques. C’est une pratique ancestrale, basée sur l’observation et la pratique. Depuis quelques années, elle a été confirmée par des recherches scientifiques.

Plus d’une centaine d’études à travers le monde ont démontré que le compagnonnage peut apporter des hausses de rendement de 1 à 110 % selon le climat et le type de culture.

Une dérive inexpliquée

Depuis quelques années, on ignore depuis quand et qui a commencé, le compagnonnage est associé uniquement au contrôle des parasites… ce qui n’a jamais été le cas. C’est en fait bien plus que cela. Si on ne considère que cet unique volet du compagnonnage, alors oui les résultats sont décevants. Par contre, si on utilise le compagnonnage pour ce qu’il est vraiment, une pratique qui favorise la biodiversité, alors oui il est efficace.

Les bénéfices du compagnonnage

En associant convenablement les plantes, on peut obtenir les bienfaits suivants :

  • La création d’habitats bénéfiques : on crée un environnement favorable au développement d’insectes prédateurs et de parasites qui participent activement à la réduction des populations d’insectes ravageurs;
  • L’implantation d’interrelations physiques : des plantes hautes apportent de l’ombre à des plantes qui préfèrent la mi-ombre. Des plantes au feuillage dense protègent d’autres végétaux comestibles du vent, etc.;
  • L’installation de barrière physique : des plantes très colorées déroutent les insectes ravageurs à la recherche de leurs proies;
  • L’apport au sol d’azote : les légumineuses (fabacées) fixent l’azote de l’air dans leurs racines. Par le biais de la rhizosphère, les plantes voisines bénéficient de cette fixation d’azote;
Attention, les liliacées (asperge, lys, tulipe, fritillaire) émettent dans le sol des composés de soufre qui sont toxiques pour les bactéries des racines qui fixent l’azote de l’air chez les fabacées (soja, haricot, pois, luzerne, trèfle, etc.).
  • L’amélioration du sol : une plante à l’enracinement superficiel associée à une autre à l’enracinement plus profond « travaille » le sol différemment;
  • Une gestion optimale de l’eau : des plantes rampantes ou des cultures intercalaires recouvrent le sol, évitant ainsi son dessèchement rapide;
  • Le contrôle biochimique des insectes ravageurs : les exsudats des racines et des parties aériennes, ainsi que l’odeur du feuillage ou des fleurs éloignent des insectes ravageurs spécifiques;
  • Le contrôle biochimique des maladies : plus rare, la présence d’une plante réduit le développement d’une maladie sur une autre plante;
  • Une meilleure organisation de l’espace : la culture intercalaire permet de cultiver un légume à récolte rapide entre les rangs de plantes dont la croissance est plus lente et la récolte plus tardive;
  • La mise en place de plantes pièges : une espèce de plante attire davantage des insectes nuisibles, puis la « plante sacrifice », ou plante appât, est détruite;
  • Un espace plus décoratif : plutôt que des allées en « rangs d’oignons », les associations, notamment avec les fines herbes et les fleurs, permettent de donner un aspect très décoratif au potager.

L’argument principal : la biodiversité

Le compagnonnage est le contraire de la monoculture. Il permet à l’échelle de la planche ou du potager de créer de la biodiversité. Or, on sait aujourd’hui qu’un niveau élevé de biodiversité est un gage d’augmentation de la résilience des cultures, mais aussi d’une réduction des interventions, mécaniques ou chimiques, pour se débarrasser des ravageurs.

Une multiplicité des cultures permet de s’assurer des récoltes, quelles que soient les conditions climatiques de l’année. Par exemple, une année fraîche, on récoltera plus de choux que de courgettes.

Des associations nocives ?

Il existe des incompatibilités de culture, qui, heureusement, sont assez rares. Les inadéquations peuvent être :

  • Mécaniques : une plante haute fait de l’ombre à des plantes de plein soleil;
  • Chimiques : les racines d’une plante sécrètent des composés chimiques qui empêchent la bonne croissance d’autres plantes;
  • De compétition : certains légumes, particulièrement ceux qui sont gourmands en compost ou en eau, sont en concurrence pour l’accès à ces éléments.

Au sujet du compagnonnage, on pourra en apprendre plus grâce au livre de l’horticulteur Bertrand Dumont Le potager productif, associer vos légumes facilement, ou Les bonnes associations au potager de Noémie Vialard, ou encore Un jardin sain grâce aux cultures associées de Gertrud Franck.

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