Vivace indigène de choix, l’asclépiade incarnate attire les papillons, est parfumée et produit de magnifiques ombelles de fleurs d’un rose plus foncé que l’espèce commune, Asclepias syriaca. Elle fleurit aussi un peu plus tardivement que cette dernière. Elle attire les pollinisateurs ainsi que, bien sûr, le papillon monarque qui la choisit comme lieu de ponte pour que les chenilles puissent s’en nourrir. On suggère généralement de la cultiver dans un coin où l’on prendra le soin d’installer quelques espèces mellifères ainsi que d’autres espèces d’asclépiades.
Choisir un emplacement où le sol est frais, particulièrement humide et humique, d’où son nom anglais de Swamp milkweed. Elle est donc un bon choix pour un milieu détrempé périodiquement, ou en bordure d’un bassin et de cours d’eau. Contrairement à l’espèce commune, elle ne pousse pas en colonie dense, il faut prévoir des compagnes préférant les mêmes conditions de culture dès la conception de l’aménagement.
Cette plante a un certain potentiel culinaire. Les Premières Nations s’en servait comme vermifuge en infusion, mais on peut aussi en manger, cuits, les jeunes pousses, les jeunes feuilles, les boutons floraux et les jeunes fruits. Les asclépiades en général contiennent une molécule, un glucoside, qui est toxique à forte dose. Il faut donc en consommer peu.
Semis : Bien que nous avons obtenu un bon taux de germination sans stratification pour cette asclépiade, il est tout de même conseillé de stratifier les semences pour mettre toutes ses chances de son côté. Voir notre article sur la stratification.